Mayotte

Formalités

  
Aucun visa n'est nécessaire pour les ressortissants de l’Union Européenne ou pour les Suisses quelque que soit la durée du séjour.
Néanmoins, une carte nationale d´identité ou un passeport en cours de validité sera nécessaire pour les ressortissants de l’Union Européenne. Pour les Suisses, un passeport en cour de validité sera nécessaire.

 

Santé


Niveau vaccination, aucune n'est exigée à l'entrée du pays, cependant, il vous est recommandé d'être à jour dans vos vaccination contre l'Hépatite A, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche et la rougeole.
Pour les séjour plus longs ou répétés, il vous est recommandé de faire le vaccin pour l'Hépatite B et la Typhoïde. 
N'attendez pas la dernière minute pour vérifier vos vaccinations car certains vaccins doivent être injectés plusieurs semaines avant le départ. 

Votre trousse de santé

Vos médicaments de traitement, pince à épiler, ciseaux (attention à bien les disposer dans la valise destinée à la soute à bagage et non avec vous en cabine), aspirine, antihistaminique (démangeaison), antispasmodique (maux de ventre), antidiarrhéique (changement de nourriture et de climat), pommade antiseptique, cicatrisante, collyre, anti-moustique, crème solaire, crème biafine (attention aux médicaments ne supportant pas la chaleur : suppositoires, sirops).
Recommandé : Un répulsif sandflies et insectes des tropiques.

... Et enfin sur place

Lavez vous les mains régulièrement et surtout avant de manger – évitez de manger les légumes, fruits, viandes crus (surtout en dehors de votre hôtel) – éviter les glaçons préparés avec de l’eau non traitée – éviter de marcher pieds-nus dans les lagons (corail, poissons, pierres…).

 

10 conseils


1. Faites une liste de toutes les choses importantes à ne pas oublier.

2. Vérifiez une dernière fois la météo sur place avant votre départ.

3. Scannez vos passeports et votre permis de conduire et gardez la copie dans vos mails (sait-on jamais !).

4. Ne mettez pas d'objets de valeurs dans votre valise qui ira en soute.

5. Nous vous conseillons de télécharger cette application spécialisée sur la destination "BE HAPPY MAYOTTE"

6. Pensez au Duty Free pour faire vos derniers achats Hors Taxes.

7. Protéger vos ciseaux de votre trousse de toilette et tous objets coupants. 

8. Ne prenez pas de liquide de plus de 100 ml avec vous dans l’avion (sauf exceptions).

9. Les exceptions : les aliments pour bébé nécessaires au voyage et les médicaments accompagnés de leurs ordonnances.

10. Voyage de Noces et anniversaire de mariage: n’oubliez pas votre certificat de mariage. 
 

Questions/Réponses

 Que faire en cas de perte ou dégradation des bagages?

Aucun dossier auprès de votre compagnie d’assurance ne pourra être suivi si vous ne présentez pas un document émanant de la compagnie aérienne concernée. Exigez le sur place, le jour même à l’aéroport ! (important : bien étiqueter vos bagages avec nom et adresse domicile ainsi que le nom de votre 1er hôtel de séjour – gardez sur vous ou en bagages à main, tous objets ou appareils de valeur et/ou de 1ère nécessité : médicaments…)


  Quand j’arrive à l’hôtel, je fais quoi ?

Vous devrez remettre votre bon d’échange à la réception et remplir les différentes formalités de l’hôtel. 
Les chambres sont en générales disponibles vers 14h00 et doivent être rendues vers 12h00. Le maximum sera fait en cas d’arrivée matinale
 

 Quelle est la monnaie locale ?

La monnaie locale est l'euro donc pas de panique vous n'avez rien à faire. Vous pouvez en retirer dans les différents distributeurs de l'île, mais ils se situent en majorité à Mamoudzou ou en Petite-Terre.

Les pourboires sont-ils obligatoires ?

Obligatoire ? Non! Mais appréciés. La pratique du pourboire est aussi peu répandue à Mayotte qu'en métropole, jamais indispensable ni obligatoire.

 

Puis-je boire l’eau du robinet ?

A Mayotte, l'eau du robinet est de bonne qualité et peut être consommée par tous sans risque.

 

 Serai-je  fatigué arrivé(e) sur place ?

Mayotte à 2 heures d’avance sur la France en Hiver et 1 heures en été.

 

  Et si je veux appeler ma mère ? 

Pour téléphoner en France, il faudra composer le numéro suivant pour obtenir la ligne extérieure : 00 33 et le numéro de votre correspondant sans le 0 depuis une ligne fixe et +33 et le numéro de votre correspondant sans le 0 depuis une ligne protable. Depuis la France  : 00 269 et numéro du correspondant à 6 chiffres

 

 Comment puis-je m’habiller sur place ?

Garde de robe d’été bien sur et surtout des maillots de bains… Et quelques vêtements  de soirées pour les dîners dans la plupart de nos hôtels.

 

  Sur place je communique comment ?

Les Mahorais parlent français donc pas d'inquiétude, tout le monde vous comprendra ! Deux autres langues sont parlé sur l'île, le shimaore et le shibuchi.

 

Et si je veux charger mon téléphone, comment faire ?

Les prises et le réseau électrique à Mayotte sont aux mêmes normes qu'en France, aucun adaptateur n'est donc nécessaire.

 

 Mini lexique « Shimaore»  pour vous aider.

Comment allez-vous ? : Wa fete ? 
Bien merci, et vous ? : Tsa fete 
Je ne comprends pas : Tsa éléwa
D'accord/oui : Ewa
Pas d'accord/non : Aha
Santé ! : Suiha !

 

 Comment se passe l’organisation de mon retour ?

L'horaire de vos transferts retour (si réservés à l'avance) seront directement confirmés par notre correspondant  à votre hôtel la veille de votre départ.

Histoire

À l’origine, l’île de Mayotte aurais été découverte au Vème siècles après J-C par des voyageurs venus d’Asie du Sud-Est et qui auraient très rapidement partagé l’île avec les « bantous », voyageurs venus du continent africain. 

Par la suite, des commerçants venus de la côte Sudarabique, d’Inde, du Golf Persique vont peupler l’île. Cette arrivée marque le début de l’ère Swahili au XIIème siècle avec le début de l’islamisation de l’île et le règne des sultans. 

Au XVIème siècle, les Malgaches débarquent aux Comores et des conflits vont se créer. Ils vont faire régner la terreur sur l’archipel et Mayotte ne sera pas épargnée, ils vont réduire une partie du peuple à l’esclavagisme et occuper une partie de l’île. 

Vient l’époque des colonies durant laquelle les malgaches vont être chassés de l’île lorsque Adriantsouli, ancien roi Sakalave, qui s’est proclamé sultant de l’île, cède cette dernière à la France le 25 avril 1841. Mayotte devient donc une colonie française et l’esclavage sera aboli quelque années plus tard en 1846. 
Au début du XXème siècle, la France colonise également Madagascar et les Comores. C’est en 1946 que l’archipel des Comores et Mayotte obtiennent le statut français de Territoire d’Outre-mer. En 1975, les Comores obtiennent finalement leur indépendance vis-à-vis de la France à la suite d’un referendum contrairement à Mayotte qui souhaite rester territoire Français. Mayotte devient alors officiellement un département français en 2011

 

Influences

Ancrée dans son environnement régional, l’île a subi des influences africaines, orientales, indiennes, européennes et malgaches. De par son histoire, la population mahoraise est en majorité de confession musulmane, de par ses choix politiques, elle est française

La plupart des traditions mêlent ainsi coutumes musulmanes et pratiques animistes ancestrales, à l’instar des cérémonies de rumbus, où l’on invoque les esprits djinns ou trumba en kibushi à travers des fundis souvent par le biais d’alcool et sur fond de musique très rythmée. La fabrication de gris-gris et leurs conséquences, positives ou négative, est encore largement pratiquée.
A contrario le mois de Ramadan et les fêtes religieuses telles que l’Aïd el fitr, l’Aïd el kébir et Maoulida sont sacrées. Le 14 juillet, jour de fête nationale est l’occasion pour la population de saluer les symboles de la République française lors du défilé annuel.

La population vit en harmonie sur un petit territoire où cohabitent mahorais, indiens, africains, malgaches et métropolitains. Les mélanges et le métissage se font naturellement et la pratique des langues est un parfait exemple des influences : le shimaoré, langue issue du swahili, a intégré des termes venus du français, de l’arabe, voire même de l’anglais et de l’italien.
La cohabitation du shimaoré et du kibushi illustre bien les liens étroits qui existent entre Madagascar et Mayotte malgré l’influence occidentale. 

 

Tradition

A Mayotte, la religion musulmane est présente dans tous les aspects de la vie. Les premières traces de l’islamisation de l’île remontent au IVème siècle après J-C et aujourd’hui, la majorité de la population de l’île la pratique.

Ainsi, avant le lever du soleil (entre 4 h 30 et 5 h), les hommes se rendent dans les mosquées (la plupart des habitations sont à moins de 10 minutes à pied d’un lieu de culte) pour y effectuer la première des cinq prières qui rythment la journée.
Les enfants se rendent dans les madrassas (écoles coraniques), avant ou après l’école républicaine laïque pour y recevoir un enseignement religieux.
A Mayotte, l’islam n’est pas seulement une pratique religieuse, c’est un mode de vie. Tous les événements, petits et grands, sont accompagnés de pratiques religieuses. Une invocation n’est jamais de trop pour s’attirer les grâces d’Allah, que vous partiez en voyage, que vous inauguriez votre maison, que vous organisiez un mariage, que vous passiez un concours professionnel ou tout simplement que vous quittez votre domicile pour la journée. Ne soyez donc pas surpris d’entendre les Mahorais ponctuer leurs phrases par l’expression « Inch’Allah » ou son équivalent mahorais « Neka mungu a vendze » (si Dieu le veut) !

Pour se jouer du mauvais œil, certains enfants arborent autour de leur cou un « hirizi », un talisman dans lequel sont enfermés des versets du Coran et de nombreuses maisons ont au-dessus de leur porte d’entrée des feuilles de papier pliées sur lesquels figurent des prières de protection.

Mais comme Mayotte est une terre de métissage, l’islam mahorais cohabite parfaitement avec les autres pratiques religieuses. Il lui arrive même de se mélanger avec certaines d’entre elles. C’est le cas notamment de certaines cérémonies de désenvoûtement tel que le « roumbou », d’origine malgache ou encore les « ziara » (lieux de commémoration des ancêtres, pratique d’origine animiste).
Cette dimension omniprésente de l’islam est encore plus exacerbée lors du mois sacré de ramadan. Tout est organisé pour que les croyants puissent vivre au mieux ce mois de fête. Les magasins et administrations décalent leurs horaires de fermeture pour laisser le temps aux familles de préparer le foutari (repas de rupture du jeûne). Les activités profanes tels que les concerts ou les balades à la plage sont mis en suspens et la manifestation de la foi se concrétise par la reprise à haute voix des versets du Coran lors de la prière nocturne du « tarawihi ».

 

Gastronomie

Satisfaire ses papilles à Mayotte n’est pas compliqué, encore faut-il savoir où et surtout quoi manger. 

Bien évidemment, l’expérience mama brochetti (femmes qui font des brochettes) est souvent une étape conseillée. Mais si vous n’êtes pas fan de brochettes de viandes ou d’ailes de poulet (mabawa grillées), de nombreuses solutions s’offrent à vous.
Les plats qui sont souvent servis dans les restaurants sont le mataba ou feliki mhogo (feuilles de manioc pilées et cuites au lait de coco) ou le romazava (bouillon de viande ou de poisson accompagnées de brèdes mafana). Ceux-ci s’accompagnent de riz blanc et pour ceux qui aiment les plats relevés de piment, communément appelé poutou.

Le pilao (au bœuf ou au poulet) est également un incontournable. Mais pour sortir des sentiers battus, vous pouvez demander à déguster des plats traditionnels qui sont habituellement confectionnés lors des grandes occasions.
C’est le cas notamment du trovi ya nadzi (bananes au coco, agrémentées de viande ou de poisson), du mtsolola (ragoût de bananes, de fruit à pain et de manioc, au poisson ou à la viande), du mhogo wa piki (boulettes de manioc séchées cuites dans du lait de coco) ou encore du ubu wa ndrimu (soupe de riz citronnée aux fruits de mer). Ces plats riches rassasient largement.

De fait, il existe peu de desserts mahorais. Parmi ceux-ci figurent notamment le Toubtoub (boulettes de manioc séchées au coco) ou encore le fenyenyetsi (galette de riz cuite au lait de coco). Mais rien ne vaut les succulents fruits de saison que sont les mangues, les ananas, les papayes (excellente également en salade salée quand elle est verte), les pommes-cannelle ou encore les goyaves.

 

Les tenues traditionnelles

La tenue traditionnelle des Mahoraises est le salouva, composé de trois pièces : le salouva en lui-même, une grande bande de tissus cousue et nouée au niveau de la poitrine, un t-shirt souvent près du corps appelé aussi « body », et un kishali, châle couvrant la chevelure ou posé sur l’épaule.
Il existe plusieurs type de salouva, porté selon les occasions : le salouva broderie, qui peut s’avérer très onéreux, est privilégié pour les cérémonies importantes. Tandis que le mégaline et le nambawane sont plus courants.

Avec le brassage de population, les tenues évoluent et la jeune génération tend à se défaire du salouva pour ne porter que nonchalamment un châle sur les cheveux ou les épaules. Le chiromani venu d’Anjouan, composé d’une seule pièce de tissu, dans lequel la femme se drape, est également très courant et beaucoup de mariées privilégient le sari indien.
Le kofia, petit chapeau, se porte aussi de manière très courante, au quotidien.

Le m’sinzano est très courant pour se protéger du soleil. Il se porte en masque intégral ou en décorations délicates pour souligner les traits fins du visage. C’est une pâte fabriquée à partir de bois de santal, les femmes y ajoutent quelques gouttes d’eau puis appliquent sur le visage. Ce maquillage traditionnel fournit un écran naturel contre le soleil et gomme les impuretés de la peau. Donnant aux femmes un charme exotique, le msindzano, qui peut être préparé avec d’autrs poudres comme le safran ou le curcuma, est un outil de séduction au parfum naturel.
Pour les hommes, si la tenue quotidienne reste à la mode occidentale, le kandzu (boubou brodé) se porte pour toutes les occasions à caractère religieux, et notamment avec le djoho (manteau de velours brodé au fil d’or) lors des mariages.

 

L'art du sel de Bandrélé

Allez à la rencontre des “mama shingo”… Elles vous expliqueront chaque étape de la fabrication de ce sel, totalement naturel et au goût unique : le rammassage, directement sur le soln du limon, chargé de sel après la amrée, la confection des monticules de limon à l’aide d’une noix de coco coupée en deux, la filtration qui consiste à mettre le limon dans des bassines trouvées colmatées d’un sac de riz qui sert de filtre et à l’arroser avec de l’eau de mer pour obtenir un liquide chaufé dans de grands bacs rectangulaires, régulièrement remué.

Un liquide qui va donc s’évaporer peu à peu et ne va laisser dans le bac qu’un sel d’une blancheur étonnante ! Celui-ci sera ensuite conditionné en petits sacs proposés à la vente dans la jolie maison du musée, gérée par l’association ANPCBA. Vous y trouverez aussi, sur des panneaux clairs et précis, l’explication détaillée de tout ce processus.

 

L'artisanat

L’artisanat à Mayotte est majoritairement exporté de Madagascar, d’Inde ou de la Réunion.
Les créations artisanales locales sont des confitures, des épices, des essences de vanille ou d’ylang-ylang, des noix de coco ou des fruits de baobab sculptés ou encore des paniers.
Un peu plus au Sud de l’île, vous trouverez le fameux chapeau de Sada. Le célèbre collier de fleur est également fait sur l’île. 
L’île compte aussi quelques orfèvres renommés qui fabriquent des parures en or, destinées aux mariages.  On retrouve notamment des colliers, des bagues ou des bracelets. Les familles se ruinent souvent pour offrir ces bijoux, ressortis ensuite à chaque grande occasion et transmit de génération en génération.

Nous connaissons et nous recommandons

La barrière de corail

Le 101ème département français est ceinturé par une double barrière de corail longue de 195km. La plus grande barrière de corail du monde délimite le 3ème plus grand lagon du monde d’une superficie de 1500 km².

Avec plus de 300 espèces connues, les coraux contribuent à l’édification de ces récifs. De formes variées et spectaculaires, ils arborent une grande variété de couleurs vives.
12 passes ouvertes sur l’océan indien sont répartis tout autour de l’île et offrent des spots d’exceptions pour les plongeurs. La passe en « S » est le plus célèbre site de plongé sous-marine de l’île. Rare par sa forme et sa profondeur, elle constitue une curiosité géologique et biologique.On y rencontre de majestueuses raies manta, des tortues imbriquées, des requins gris ou à pointe blanche et une multitude de poissons colorés qui y ont établis leur domicile.
La barrière de corail abrite plus de 300 espèces de coraux 760 espèces de poissons tropicaux, 2 types de tortues marines et 22 espèces de mammifères marins, soit 1/4 de la biodiversité mondiale qui constitue sa richesse. 

Le lac Karahani

Le lac Karihani, ou ‘dziani Karihani’ en shimaoré, est l’unique lac naturel d’eau douce de Mayotte. Souvent recouvert de nénuphars et d’autres plantes aquatiques, il attire toute l’année de nombreux oiseaux. Refuge des aigrettes, des hérons et des poules d’eau, le lac s’étend sur plusieurs hectares pendant la saison des pluies. Sur les rives du lac, se développent les canneliers et passiflores, plante grimpante tropicale qui donne le fruit de la passion, à la saveur acidulée. Cris d’oiseaux, nénuphars, variété de tons verts : le tour du lac Karihani, près du village de Tsingoni, est une balade tranquille et dépaysante d’environ 1 heure. Dans les trouées de la végétation, on peut contempler une petite plage et, en hauteur de Tsingoni.

Le Mont Choungui

Le Mont Choungui domine le sud de l’île : son cône parfait et abrupt, haut de 594 mètres, s’aperçoit de Petite-Terre comme de la côte ouest de Grande-Terre. Son ascension, possible durant la saison sèche, est un des ‘must’ de l’île. L’ascension du mont au départ du village de Choungui, dure environ 2h30. Elle est « facile » mais une partie de la montée est très raide, nécessitant de s’accrocher aux racines et aux troncs. Tout en haut, une plate-forme permet de pique-niquer devant un panorama étonnant : lagon à perte de vue, barrière récifale ourlée de blanc, îlots de Bambo et Bandrélé, îlot blanc, et récifs couleur émeraude, avancées de Saziley, N’Gouja et Bouéni, les villages de Chirongui, Kani-Kéli, Poroani, l’îlot de Sada et même Petite-Terre !

Le jardin botanique de Coconi

Au centre de Mayotte, Coconi fait partie de Ouangani, la seule des 17 communes de l’île dépourvue de façade littorale. Sur un ancien domaine agricole datant de l’époque coloniale, le jardin botanique d’agrément de Coconi, géré par le Conseil Général, recense de magnifiques orchidées et présente, dans un décor tropical, apaisant de plus de deux hectares, un concentré des espèces végétales endémiques de Mayotte. Vous pourrez le visiter en journée de lundi et vendredi en environ 30 minutes.

Les distillerie d’ylang-ylang

Le parfum envoûtant de l’ylang-ylang, cette délicate fleur en forme d’étoile jaune aux six longs pétales accompagnera chacune de vos escapades sur les sentiers de Mayotte. La floraison a lieu plusieurs fois par an. Les arbres sont reconnaissables à leur écorce grise et à leurs ramifications torturées parce qu’écimées pour rester à hauteur de cueillette. Vous rencontrerez plusieurs producteurs d’essence d’ylang-ylang, distillant les fleurs de leurs plantations dans de beaux alambics, particulièrement dans le centre de l’île, autour de Combani. Une visite à privilégier : l’écomusée de la vanille et de l’ylang-ylang.

La balade des baobabs

Au coeur du Parc marin et terrestre de Saziley de 2800 ha, et à l’extrême sud-est de l’île, découvrez un agréable sentier souvent ombragé. À partir du village de M’tsamoudou, le chemin traverse un paysage de savane africaine pour une balade d’environ 2 heures. Les baobabs, symboles de la forêt sèche littorale, surgissent de part et d’autre de la végétation broussailleuse. Mayotte compte deux espèces, phénomène unique en outre-mer : le baobab africain aux fleurs blanches et le baobab malgache aux fleurs rouges, cette dernière espèce étant plus rare.

Les makis, adorables lémuriens signalant leur présence par de petits cris, trouvent refuge dans ces arbres qui semblent dresser de façon insolite leurs racines vers le ciel. La légende dit que les baobabs abriteraient les esprits des ancêtres (djinns). Après une plage de cailloux noirs, vous foulerez le sable clair de la magnifique plage de M’tsanga Saziley et nagerez jusqu’aux récifs coralliens en compagnie des tortues. 

Les marchés

Papaye, mangues, fruits de la passion, bananes, ananas, manioc, fruit à pain,…
C’est sur les étals colorés tenus par les femmes aux posture nonchalantes que l’on trouve la plus grande variété de fruits et légumes. Le nouveau marché de Mamoudzou près de la barge et du Comité du Tourisme, en propose un large choix, tout en exposant aussi épices, vêtements, tissus et artisanat. Le marché paysan de Coconi, qui connaît un certain succès et réunit de nombreux artisants, ouvre le premier samedi de chaque mois.

DATES A RETENIR

FÊTES HEBDOMADAIRES ou MENSUELLES :

- Marché Artisanal de Coconi : 

Tous les 1ers samedis du mois au lycée agricole de Coconi.

- Les samedis du Muma : 
Le dernier samedi de chaque mois a lieu des ateliers, des animations et des rencontres et partages avec divers professionnels, conférenciers, intervenants... au Musée du MuMA.


FEVRIER:
- Le Saloijva vous va si bien !

Concours de l'habit traditionnel à Mamoudzou des femmes mahoraises "salouva".

MARS :
- FATMA Festival des Arts Traditionnels de Mayotte :
Week-end animé à Mamoudzou avec des représentations musicales et artistiques autour des traditions locales.
- Battle of the Year :
Concours de danses modernes et performances artistiques, à Mamoudzou.

AVRIL :
- Festival des art traditionnels :
En commémoration de l’abolition de l’esclavage. Spectacle de danse traditionnel, exposition d’objets artisanaux, carnaval géant...
Week-end de festivités et d'échanges, de commémoration à Mamoudzou.

MAI
- Festival de la gastronomie mahoraise Fest’Karam :
Découverte et célébration de la gastronomie mahoraise. Animations, balades à poneys, spectacles, danses, concerts...
- Festival de l'image sous-marine :
Concours de films, photos, et dessins sous-marins...
- Festival du Lagon :
Promotion du territoire mahorais, de la culture mahoraise et de son célèbre lagon. Un seul thème : La mer. Rencontre entre les locaux et visiteurs dans un esprit chaleureux et convivial, des instants de partage et d'échanges autour de ce patrimoine culturel. Valorisation des acteurs et prestataires locaux.

JUIN :
- Fête de la Nature :
Expositions et animations autour de ce thème : nature et environnement
- Fête de Kayamba :
Festival musical

JUILLET :
- Festival culturel de Mamoudzou (Fescuma) :
Organisé par la mairie de Mamoudzou, ce festival propose diverses festivités traditionnelles où les âges et générations s'effacent au profit d'instant de partage, et de joie. L'objectif est également celui de pouvoir laisser place à la créativité,et à la promotion de jeunes talents.
Fête du 14 Juillet :
Un défilé annuel a lieu sur Mamoudzou, pour célébrer les symboles de la République.

AOUT :
- Election de Miss Excellence, Miss Mayotte et Miss Salouva.

SEPTEMBRE :
- Journées européennes du Patrimoine local de Mayotte.
- Salon du Tourisme et des Loisirs de Mayotte (Mamoudzou).

OCTOBRE :
- Festival Milatsika (à Chiconi) et Festival de Koungou (à Koungou) :
Concerts et animations avec artistes locaux
- Festival du geste et du savoir-faire :
Expositions et animations sur les arts traditionnels locaux.
- Salon du livre et rencontre avec écrivains locaux.

NOVEMBRE :
- Le Défi du Fundi :
Courses de pirogue.

DECEMBRE :
- Marché de Noël :
Mise en valeur de l'artisanat "made in mayotte" (à M'tsangabeach).


FÊTES RELIGIEUSES :

- Ras-el-Am ou Mouharram :
C'est le premier jour de l'hégire, qui correspond au Nouvel An musulman.
- Achoura :
On jeûne la veille de l'Achoura et le jour même. Achoura représente en effet deux jours de fêtes non fériés, donnés en l’honneur des défavorisés et des enfants. Ceux-ci reçoivent de nombreux cadeaux.
- Le ramadan : 
Marquée par le jeûne et l'abstinence du matin au soir.
La rupture du jeûne après le coucher du soleil est un moment de fête, accompagné de repas savoureux.
- L'Aïd el-Fitr : 
Marque la fin du ramadan. Jour de fête.

Géographie

L’île de Mayotte est située à l’extrémité nord du canal du Mozambique, entre le continent africain et Madagascar. Et elle porte le surnom d'« île au lagon » en référence au lagon de 1500 km² de superficie, il est le 3ème plus grand lagon du monde derrière celui australien et calédonien. 
Le lagon est néanmoins délimité par la plus grande barrière de corail du monde qui est double et mesure de 195 km de long. 
Mayotte se décompose en deux îles, de formation volcanique ancienne : Grande-Terre (356 km²) et Petite-Terre (18 km²). Elles sont éloignées d’à peine 2 km et la liaison s’effectue par barge.

Petite-Terre présente un relief peu escarpé. La montagne de la Vigie culmine à 203 m d’altitude. Derrière, le tour du cratère de l’ancien volcan Dziani qui est aujourd’hui un lac se fait en moins de trois quarts d’heure. Le reste de l’île, qui accueille notamment l’aéroport, est plat et donc idéal pour la pratique du vélo.

En face, deux monts dominent Grande-Terre : le Choungui, au sommet arrondi à 300 m d’altitude et le Bénara à 660 m d’altitude. Le relief est assez escarpé, les routes serpentent autour de ses sommets. Il faut plus d’une heure pour descendre de Mamoudzou jusque dans le Sud de l’île.

QUAND VOYAGER ?

Le climat à Mayotte est un climat tropical chaud, humide et maritime, avec de faibles variations de température.
La température moyenne est de 28° toute l'année.

Deux saisons caractérisent l'année à Mayotte :
- La saison sèche (avril à novembre) est préférable pour partir à Mayotte. Également appelée la saison "fraîche", elle offre un climat doux entre 24° et 28°, la mer est chaude et les pluies sont très rares.
- La saison des pluies (décembre à mars), chaude et plusvieuse, qui fait monter la température jusqu'à 35°. Les pluies sont quasi permanentes et sont bien souvent accompagnées d'orages et de vents forts.

Nous vous recommandons de venir à Mayotte de Mai à Octobre, période idéale durant la saison sèche.

A noter  : liaison aérienne directe possible entre Paris et Mayotte.

 

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